100
Bornes de Bouconne 2018
5 ème Edition - Dimanche 26 aout
480 personnes
sont venus sur cette 5 ème des 100 Bornes.
On recherche les
photos 
C’est devenu une tradition
depuis maintenant quelques années, la rentrée vtt se passe à Boucone.
En fait ce
sont les 100 km de Boucone, organisés de main de maître pas nos amis des
maillons libres de Cornebarrieu
suivis le dimanche d’après par la Randonnade de
Grenade qui marquent cette rentrée vététiste dans le sud-ouest.
Tous ceux qui roule en vtt (enfin presque) dans la
région toulousaine s’étaient donc donnés rendez-vous à Cornebarrieu
pour un
dimanche sportif qui s’annonçait particulièrement chaud. On retrouve donc tous
les amis et l’équipe des maillons avec beaucoup de plaisir.
L’engagement prend
plus de temps que d’habitude, le temps de faire la bise aux amis, de saluer tout
le monde,
de parler des vacances et on se met en tenue pour démarrer cette rando
qui est vite devenue un incontournable de la saison.
Le STONE aussi était au
rdv, une première cette année. Seuls manquaient à l’appel, le doc, parti faire
la nouba,
Stéphan qui doit avoir une rentrée difficile, Thierry, parti chasser
les champignons en Ariège et Jean Christophe, qui n’est pas un adepte de ces
randos.
Bref, après bien des difficultés à se retrouver à l’heure (un manque
d’habitude certainement) le stone démarre en ordre dispersé.
Nico et Jean Louis partent en
éclaireur, on ne les reverra plus, ni au ravito, ni à l’arrivée. Ils ont dû
envoyer épais.
Ils devaient avoir des contraintes familiales pour se sauver
aussi vite. Nous partons donc tranquille, en groupe.
C’est beau tous ces
maillots du stone qui roulent ensemble. C’est beau et rare. Sébastien est là
aussi avec son « gravel ».
Visiblement sa soirée a été agitée, sa voix le
trahit. Je pense qu’aujourd’hui, il va carburer au gazogène à alcool.
Il nous en
donne la preuve à la première bosse. Dressé sur les pédales, il nous enfume, au
propre et comme figuré, et lui non plus nous ne le reverrons plus.
On emprunte donc un dédale de sentiers et
chemins qui nous conduisent rapidement du coté de Pibrac.
Dès le départ, on sait
que la journée sera chaude et poussiéreuse, très poussiéreuse.
Lorsqu’on roule
derrière la troupe, on a du mal à voir le chemin et nos jolis maillots noir
deviennent bi colore et s’éclaircissent sur le devant.
Couleur terre devant,
noir, blanc et bleu derrière. Première côte et voilà que Phiphi, le doc des
dents, se met devant et part tout seul,
à fond mais avec le sourire.
Il a dû bouffer du lion au beurre salé pendant ses
vacances en Normandie. On regroupe la troupe et c’est en groupe que nous
découvrons ce parcours, vraiment plaisant.
On roule à un petit 22/24 km/h en
enchainant les virages et les bouts droits, à l’ombre de la forêt de Boucone.
Lorsque Philippe est en forme, c’est alarmant, il faut se tenir sur ses gardes.
Arrivés en bas d’une petite descente, un léger virage à droite et un petit pont
nous permet de sauter un fossé bien marqué.
Philippe, tout euphorique, s’engage
comme une balle sur le pont mais c’était sans compter avec ces P….n de guidons
super larges.
La poignée droite tape la barrière et c’est le travers du siècle,
à la Valentino Rossi.
Chaud devant, chaud. Il rétablit l’équilibre, passe au raz
des barrières, traverse le pont en zig-zag et s’arrête à la sortie.
Il a, comme
qui dirait, pris un petit coup de chaud. Du coup le Philippe, il est calmé et
bien calmé, Il a évité la chute mais pas la chaleur, et avec ce temps il n’en
avait pas vraiment besoin.
Dès lors, Philippe ne sera plus le même, il subit au
lieu de profiter. On a l’impression qu’il se tasse sur son vélo, qu’il ne domine
plus son sujet, qu’il « crapote ».
Je
passe derrière lui et remarque que sa selle est descendue. De
chemins en chemins, de virages en virages nous arrivons au km 25 au premier
ravitaillement.
On y retrouve encore des amis et les membres des maillons, tout
sourire, qui tiennent la boutique.
On refait les niveaux et au moment de partir
Philippe constate que sa tige de selle est cassée, la selle est au ras du cadre.
Elle remonte à la main mais redescend dès qu’on la lâche. Impossible de
continuer comme ça.
Philippe décide sagement de rentrer par le parcours de 50 km
accompagné par Jérôme qui tient une forme olympique. Il est avec son vieux VARIO
en 26 pouces.
Est-ce le profil comparable à ce qu’il a connu à Nantes ou sont-ce
les bienfaits de ses sorties bihebdomadaires, il roule fort, jusqu’à nous
titiller en montée.
Que de progrès. Un peu plus de confiance en lui et il aurait
vraiment une progression spectaculaire que sa forme physique lui permettrait
d’avoir aujourd’hui.
Ce dimanche, Jérôme aurait pu faire le 75 km avec nous sans
aucun problème. Maintenant qu’il a acquis le physique il va falloir lui
travailler le mental.
Anthony, Jean Marc et moi repartons donc pour la boucle du
75 km. Pas pour longtemps. Nous nous arrêtons et attendons Anthony qui arrive à
pied.
Dérailleur fatigué, mais alors très fatigué. Solution d’urgence, dérive
chaine, on enlève quelques maillons et retour à la maison avec un single speed.
Du coup, nous ne restons plus que deux des stones à boucler le circuit. Boucone,
lorsqu’on en parle c’est toujours avec une sorte de dédain.
Il est vrai que
lorsqu’on se cantonne aux parcours qui partent de la base de loisir, c’est assez
tristounet mais lorsqu’on suit le tracé que nous a concocté l’équipe de Yves et
Jean Louis, c’est un REGAL.
Particulièrement, un single de 2 km au moins en
légère descente avec un virage tous les 25 m.
Vraiment c’est du concentré de
plaisir. On se croirait sur un slalom spécial, virage à droite, gauche, droite,
dévers, droite et ça recommence.
La
piste tape un peu mais les suspensions font leur travail. Le fléchage est léger
mais très efficace, largement suffisant.
On arrive ainsi rapidement au ravito ou
nous avons laissé Philippe et Jérôme.
Les pleins d’eau et de sucre sont
rapidement faits, juste le temps de blaguer avec Yves qui coordonne les ravitos
« On a pris un peu de poussière au début
et ça a bouché le filtre à air, aussi ce soir il risque d’y avoir des particules
fines à l’échappement »
mais ça ne fait rien, on continue et on s’amuse bien
sur ce parcours ludique que nous parcourons à bonne allure.
Jean Marc et moi, on
enquille la suite qui nous amène sur des portions de circuits ou avaient eu lieu
les championnats de France FSGT en 1800 et quelques.
Cela me rappelle des
souvenirs puisque j’étais avec une moto à ouvrir les différentes courses.
Quelques montées sévères et Jean Marc commence à donner des signes de fatigue.
Comment pourrait-il en être autrement. Il y a deux jours il était encore aux
Etats Unis, et aujourd’hui il est sur son vélo et me donne le change.
Car il a
une volonté de fer le garçon. On sent bien qu’il paye le décalage horaire mais
ça ne fait rien il pédale sans baisser de rythme, il est rincé mais ne se plaint
pas.
Ce mec est une bête. Les kilomètres défilent, et arrivés dans la
« banlieue » de Cornebarrieu, nous sentons brusquement une odeur de saucisse
grillée.
On se regarde avec Jean Marc, sourire complice, et on se tape dans la
main. ON arrive et il l’a fait. Bravo.
Il aura tenu le coup jusqu’à l’arrivée
sans ralentir et sans se plaindre. Je ne vous dis même pas comment était bonne
la première bière.
Voilà c’est fait, 77 km au compteur, une très belle journée
de vélo organisée de main de maître par Yves Jean Louis et l’équipe des maillons
libres.
Merci à tous pour ce moment d’amitié et de plaisir partagé.
Rendez-vous
dimanche prochain chez Wilfried, à grenade pour l’autre classique de rentrée. LA
RANDONNADE