100 Bornes de Bouconne 2018

5 ème Edition - Dimanche 26 aout
 


480 personnes sont venus sur cette 5 ème des 100 Bornes.
 

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REACTIONS 100 BORNES 2018

B‌onjour,
Simplement pour vous dire que j'ai beaucoup apprécié la rando et que mes amis et moi l'avons trouvé tres bien organisée (50km).
Un grand merci à vous et l'equipe organisatrice.
RDV l'année prochaine!
Bonne semaine,
Eric


Un petit retour de Charly qui relate l'aventure avec les bonnes formules
 LA TRADITION A PARFOIS DU BON

C’est devenu une tradition depuis maintenant quelques années, la rentrée vtt se passe à Boucone.
En fait ce sont les 100 km de Boucone, organisés de main de maître pas nos amis des maillons libres de Cornebarrieu
suivis le dimanche d’après par la Randonnade de Grenade qui marquent cette rentrée vététiste dans le sud-ouest.
Tous ceux  qui roule en vtt (enfin presque) dans la région toulousaine s’étaient donc donnés rendez-vous à Cornebarrieu
pour un dimanche sportif qui s’annonçait particulièrement chaud. On retrouve donc tous les amis et l’équipe des maillons avec beaucoup de plaisir.
L’engagement prend plus de temps que d’habitude, le temps de faire la bise aux amis, de saluer tout le monde,
de parler des vacances et on se met en tenue pour démarrer cette rando qui est vite devenue un incontournable de la saison.
Le STONE aussi était au rdv, une première cette année. Seuls manquaient à l’appel, le doc, parti faire la nouba,
Stéphan qui doit avoir une rentrée difficile, Thierry, parti chasser les champignons en Ariège et Jean Christophe, qui n’est pas un adepte de ces randos.
Bref, après bien des difficultés à se retrouver à l’heure (un manque d’habitude certainement) le stone démarre en ordre  dispersé.
Nico et Jean Louis partent en éclaireur, on ne les reverra plus, ni au ravito, ni à l’arrivée. Ils ont dû envoyer épais.
Ils devaient avoir des contraintes familiales pour se sauver aussi vite. Nous partons donc tranquille, en groupe.
C’est beau tous ces maillots du stone qui roulent ensemble. C’est beau et rare. Sébastien est là aussi avec son « gravel ».
Visiblement sa soirée a été agitée, sa voix le trahit. Je pense qu’aujourd’hui, il va carburer au gazogène à alcool.
Il nous en donne la preuve à la première bosse. Dressé sur les pédales, il nous enfume, au propre et comme figuré, et lui non plus nous ne le reverrons plus. 
On emprunte donc un dédale de sentiers et chemins qui nous conduisent rapidement du coté de Pibrac.
Dès le départ, on sait que la journée sera chaude et poussiéreuse, très poussiéreuse.
Lorsqu’on roule derrière la troupe, on a du mal à voir le chemin et nos jolis maillots noir deviennent bi colore et s’éclaircissent sur le devant.
Couleur terre devant, noir, blanc et bleu derrière. Première côte et voilà que Phiphi, le doc des dents,  se met devant et part tout seul, à fond mais avec le sourire.
Il a dû bouffer du lion au beurre salé pendant ses vacances en Normandie. On regroupe la troupe et c’est en groupe que nous découvrons ce parcours, vraiment plaisant.
On roule à un petit 22/24 km/h en enchainant les virages et les bouts droits, à l’ombre de la forêt de Boucone. Lorsque Philippe est en forme, c’est alarmant, il faut se tenir sur ses gardes.
Arrivés en bas d’une petite descente, un léger virage à droite et un petit pont nous permet de sauter un fossé bien marqué.
Philippe, tout euphorique, s’engage comme une balle sur le pont mais c’était sans compter avec ces P….n de guidons super larges.
La poignée droite tape la barrière et c’est le travers du siècle, à la Valentino Rossi.
Chaud devant, chaud. Il rétablit l’équilibre, passe au raz des barrières, traverse le pont en zig-zag et s’arrête à la sortie.
Il a, comme qui dirait, pris un petit coup de chaud. Du coup le Philippe, il est calmé et bien calmé, Il a évité la chute mais pas la chaleur, et avec ce temps il n’en avait pas vraiment besoin.
Dès lors, Philippe ne sera plus le même, il subit au lieu de profiter. On a l’impression qu’il se tasse sur son vélo, qu’il ne domine plus son sujet, qu’il « crapote ». 
Je passe derrière lui et remarque que sa selle est descendue.   De chemins en chemins, de virages en virages nous arrivons au km 25 au premier ravitaillement.
On y retrouve encore des amis et les membres des maillons, tout sourire, qui tiennent la boutique.
On refait les niveaux et au moment de partir Philippe constate que sa tige de selle est cassée, la selle est au ras du cadre.
Elle remonte à la main mais redescend dès qu’on la lâche. Impossible de continuer comme ça.
Philippe décide sagement de rentrer par le parcours de 50 km accompagné par Jérôme qui tient une forme olympique. Il est avec son vieux VARIO en 26 pouces.
Est-ce le profil comparable à ce qu’il a connu à Nantes ou sont-ce les bienfaits de ses sorties bihebdomadaires, il roule fort, jusqu’à nous titiller en montée.
Que de progrès. Un peu plus de confiance en lui et il aurait vraiment une progression spectaculaire que sa forme physique lui permettrait d’avoir aujourd’hui.
Ce dimanche, Jérôme aurait pu faire le 75 km avec nous sans aucun problème. Maintenant qu’il a acquis le physique il va falloir lui travailler le mental.
Anthony, Jean Marc et moi repartons donc pour la boucle du 75 km. Pas pour longtemps. Nous nous arrêtons et attendons Anthony qui arrive à pied.
Dérailleur fatigué, mais alors très fatigué. Solution d’urgence, dérive chaine, on enlève quelques maillons et retour à la maison avec un single speed.
Du coup, nous ne restons plus que deux des stones à boucler le circuit. Boucone, lorsqu’on en parle c’est toujours avec une sorte de dédain.
Il est vrai que lorsqu’on se cantonne aux parcours qui partent de la base de loisir, c’est assez tristounet mais lorsqu’on suit le tracé que nous a concocté l’équipe de Yves et Jean Louis, c’est un REGAL.
Particulièrement, un single de 2 km au moins en légère descente avec un virage tous les 25 m.
Vraiment c’est du concentré de plaisir. On se croirait sur un slalom spécial, virage à droite, gauche, droite, dévers, droite et ça recommence. 
La piste tape un peu mais les suspensions font leur travail. Le fléchage est léger mais très efficace, largement suffisant.
On arrive ainsi rapidement au ravito ou nous avons laissé Philippe et Jérôme.
Les pleins d’eau et de sucre sont rapidement faits, juste le temps de blaguer avec Yves qui coordonne les ravitos
« On a pris un peu de poussière au début et ça a bouché le filtre à air, aussi ce soir il risque d’y avoir des particules fines à l’échappement »
mais ça ne fait rien, on continue et on s’amuse bien sur ce parcours ludique que nous parcourons à bonne allure.
Jean Marc et moi, on enquille la suite qui nous amène sur des portions de circuits ou avaient eu lieu les championnats de France FSGT en 1800 et quelques.
Cela me rappelle des souvenirs puisque j’étais avec une moto à ouvrir les différentes courses. Quelques montées sévères et Jean Marc commence à donner des signes de fatigue.
Comment pourrait-il en être autrement. Il y a deux jours il était encore aux Etats Unis, et aujourd’hui il est sur son vélo et me donne le change.
Car il a une volonté de fer le garçon. On sent bien qu’il paye le décalage horaire mais ça ne fait rien il pédale sans baisser de rythme, il est rincé mais ne se plaint pas.
Ce mec est une bête. Les kilomètres défilent, et arrivés dans la « banlieue » de Cornebarrieu, nous sentons brusquement une odeur de saucisse grillée.
On se regarde avec Jean Marc, sourire complice, et on se tape dans la main. ON arrive et il l’a fait. Bravo.
Il aura tenu le coup jusqu’à l’arrivée sans ralentir et sans se plaindre. Je ne vous dis même pas comment était bonne la première bière.
Voilà c’est fait, 77 km au compteur, une très belle journée de vélo organisée de main de maître par Yves Jean Louis et l’équipe des maillons libres.
Merci à tous pour ce moment d’amitié et de plaisir partagé.
Rendez-vous dimanche prochain chez Wilfried, à grenade pour l’autre classique de rentrée. LA RANDONNADE